Le 12-14 du mois de mai était dédié à la présentation de solutions de financements participatifs (crowdfunding). De plus en plus plébiscité par les porteurs de projets et les startup, ce mode de levée de fonds se déclinent en deux formules : le don et le prêt.
Après le succès de ses pionniers, le crowdfunding se diversifie et devient une alternative ou un complément au prêt bancaire. Responsable de l’agence Access Crédits Pro, Régine Lorenzi recense 37 plateformes de dons ou de prêts en France. Si les investissements s’y chiffrent en millions et non en milliards comme chez les investisseurs classiques, cette somme double chaque année. La spécialiste y voit l’opportunité de financer le matériel, mais surtout l’immatériel, domaine où les financeurs classiques ne se risquent pas. Responsable des relations entreprises d’Unilend, Pierre-Henri Soler décrit la souplesse de fonctionnement de l’intermédiation entre prêteurs et emprunteurs. Créé en 2013, le site réunit 16000 investisseurs qui ont permis l’émergence de 127 projets avec 10 millions d’euros. Sans limite de somme, Unilend permet une levée des fonds en une quinzaine de jour. La présentation se termine avec Adrien Aumont, co-fondateur de KissKissBankBank. Initiateur en 2010 d’un nouveau modèle économique, le site tient à élargir sa gamme avec des plateformes de prêts solidaires ou rémunérés. Sans être une solution miracle, le financement participatif ouvre le champ des possibles. Un signe ne trompe pas, les banques placent de l’argent dans le crowdfunding.