3 questions à Olivier Sana, Directeur général du Technopôle de l’Environnement Arbois-Méditerranée.
Vous avez rencontré début juillet, avec l’équipe du Technopôle de l’Arbois, vos homologues du Technopôle Hélioparc de Pau (64), dans le cadre du Séminaire-action territoires organisé par le réseau RETIS. Quelles étaient les objectifs de cette visite ?
« Le réseau RETIS (1) nous a proposé de rencontrer les équipes de direction de trois technopôles : Pau, Nantes et une troisième ville qui reste à déterminer. L’objectif est d’échanger des expériences et d’identifier des bonnes pratiques, pour les mettre en application. Cela permet d’autre part d’étudier les points de convergences (et de divergences) avec nos homologues. »
Quels sont les points d’améliorations envisagés ?
« Nous avons jusqu’à présent plutôt un profil d’aménageur. Nous souhaitons capitaliser sur cette expérience pour accroitre le volet développement, afin d’attirer de nouvelles entreprises et laboratoires de recherche sur notre site. Cela passe par un renforcement de la transversalité entre ces deux fonctions : l’aménagement et le développement. De ce point de vue, regarder ce qui se fait ailleurs permet de gagner en efficacité. »
Quelle expérience retirez-vous de votre visite du Technopole de Pau ?
« Nous avons beaucoup de points de convergence avec Hélioparc, en matière d’aménagement et de développement. Nos homologues palois sont toutefois en avance sur ce dernier point. Notamment parce que leur incubateur est intégré en interne. Nos thématiques restent également bien distinctes : Hélioparc a un positionnement assez généraliste contrairement à nous qui sommes centrés sur le développement durable. »
(1) RETIS fédère les technopoles, les CEEI (Centres Européens d’Entreprises et d’Innovation) et les incubateurs publics, répartis sur l’ensemble du territoire français y compris les DOM – TOM.