Octobre 2008
La croissance ne peut pas être ralentie.
Mais comment peut-on maintenir le progrès scientifique et technologique à la racine du bienêtre des peuples ? Comment concilier ce développement général et équitable avec les pollutions qu’il génère (déchets, gaz à effet de serre…), avec la raréfaction des richesses naturelles qu’il engendre (biodiversité, eau douce, sols, héritages énergétiques d’origine géologique…) ? Car désormais, ces richesses s’érodent, contraignant en retour le développement économique et sociétal.
La science est heureusement faite de morceaux hétérogènes. C’est en ce sens qu’elle est réconfortante. Elle permet d’établir des lois et non des principes. Elle progresse en surpassant ses propres erreurs. Et du global on revient au singulier. C’est grâce à ce dernier qu’on déterminera peut-être le seuil à ne pas franchir.
Ce que nous proposent dans ce nouveau numéro d’Echos science des chercheurs du CNRS et de l’IRD va dans ce sens.